Le refus que, toujours d'abord, l'homme oppose à l'Autre absolu ne l'empêche pas de recevoir de cet Autre toutes les conditions (grâce, élection, foi) pour accueillir à son tour l'existence, ni d'ailleurs de continuer à éprouver douloureusement sa finitude, au point de la fausser, sous les auspices d'un Autre faux idolâtré et faussement protecteur, dont il ne serait que le déchet.
"L’Autre absolu est présent par sa grâce - c'est notamment toute la beauté de la nature. Il est absent par son élection - c'est le sublime de l'homme appelé à répondre seul aux objections du monde ordinaire. Et, par sa foi, il l'attends ailleurs, dans son Royaume, ou une autre présence, « béatifique » lui sera donné."
JURANVILLE, 2010, ICFH
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