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ELECTION, Métonymie, Analyse, Sublime

La position d'élu qui est celle de l'analyste, au-delà du cas de Freud, doit être également supposée au patient. Ce dernier est appelé à faire un travail d'interprétation, jusqu'à dégager cette image d'élu qu'il pressentait en lui au premier jour de son engagement dans l'analyse. L'objectivité de ce travail et de son résultat passe par l'usage de la métonymie, selon Juranville, car au-delà de la métaphore faisant surgir la signification, c'est l'objet cette fois, et plus précisément la Chose que pose la métonymie, et avec elle l'essence comme le sublime de la Chose. Le sublime est la condition pour que l'élection soit reconnue, dans sa vérité, par celui qui n'avait de cesse premièrement de la rejeter.


"Du fait de l'élection dans laquelle s'accomplit la grâce alors dispensée, Freud, en affirmant l'inconscient, introduit donc une rupture qui va jusqu'au savoir. C'est sa position d'élu. Celle que Lacan lui reconnaît quand il parle de la « passion de Freud », de sa "démarche éthique", sa "soif de vérité" (surtout avec la 2è topique, où il rompt avec la science, l'altérité survient, avec le Surmoi (Autre faux) et la pulsion de mort). Mais la même élection doit être, par l'analyste, supposée (il la lui communique) au patient, qui doit pouvoir tenir à son tour le rôle de l'analyste, lequel est convié par là à un travail - travail d'interprétation."
JURANVILLE, 2015, LCEDL